Ca s’appelle “Rosalie aimerait bien dormir”.
Ca fait un petit moment que j’ai envie d’essayer autre chose que mon sempiternel crayonné -> encrage -> aplats -> ombres -> effets -> rinse, repeat. C’est bien, c’est rodé, pour faire du perso ça va vite. Mais mon dieu, c’est devenu aussi excitant qu’un veau mort qui regarderait passer le tour de France.
Là je me suis bien amusé, j’ai essayé plein de variantes, me suis trompé plein de fois, et c’est encore bourré de plein de petits boudins qui me font rouler des yeux. J’aurais aussi bien aimé rendre ça plus propre, moins fait à l’arrache…
Mais le résultat me plait bien je crois; et puis j’ai arrêté de me faire violence sur une illu pendant des semaines au lieu de passer à la suivante (en faisant gaffe de ne pas répéter les mêmes pépins).
Je crois que Pat Morita serait fier de moi.
Alors voilà, ma petite Rosalie, je te laisse là pour l’instant. Mais je reviens, ne t’inquiète donc pas.
Quand je ne suis pas désespérément en train d’essayer de tenir sur des échasses (en me cramponnant à François), je m’amuse avec des néons roses.
A part ça, si vous voulez officiellement venir m’humilier en public, c’est désormais tout à fait possible grace à l’équipe de café salé qui s’est entièrement mobilisée uniquement dans ce but.
Ce sera à la Japan Expo, sur le stand cfsl, du 3 au 5 juillet. Voilà. Il y’aura de beaux livres et de beaux artistes.
Malheureusement, il y aura aussi des cosplayeurs.
Redhead avec une jupe trop courte – check.
Hectolitres de sang, bidoche, zombies – check.
Rollers (la caution “je suis jeune, je suis frais, je me donne à fond t’as vu”) – check.
Smoothies à l’orange (honnêtement, je préfère fraise/banane mais ça se détachait mal sur le fond) – check.
Pers abusée, bras trop courts, jambes trop longues – check.
BG pas “vide”, non, non; je préfère que tu dises “épuré” s’il te plait, merci – check.
Je vous laisse avec Kings of Power 4 Billion %, parce qu’on est large.
12 minutes de bonheur. En pixels.
La nuit, dormir, c’est quand même pas très amusant. Dessiner, c’est bien mieux (en écoutant de bons films Z).
Pour une fois que le fond est pas juste tout blanc hein. HEIN.
Je vous laisse avec Rolling Bomber Special, parce que je suis retombé dessus tout à l’heure et j’ai bien ri. Ca parle du destin, de têtes qui grossissent, de flèches enflammées et de machines à laver. C’est fait par le monsieur qui a réalisé Kamikaze Girls et c’est donc formidable, voilà.
J’aime autant vous dire qu’après un mois sans dessiner le moindre petit croquis (pourtant j’avais acheté un carnet pour gribouiller pendant le voyage, j’étais parti vaillant, mais haha, non en fait, juste non), la reprise se fait un petit peu dans la douleur.
Enfin bon, voilà, parce qu’il fallait bien s’y remettre. Je sais pas trop si c’est une fille ou un garçon. A la base, c’était une fille (I’m Jack’s total lack of surprise), mais il est tard (un peu) et je suis plus trop sûr.
Et sur ce, il est minuit vingt, alors en hommage à quelqu’un qui m’avait bien fait rire avec ça, je vais me préparer un petit déj.
Ha, et pour faire plaisir à Maïa (qui fait rien qu’à réclamer) :
(et d’autres en cliquant juste là-dessous, pour celles et ceux qui ne sont pas encore lassés)
Avant que le décalage horaire du retour ne fasse un méchant german supplex sur ma gueule, hop, un dernier petit batch de photos. Ce ne sont pas les plus jolies, mais je les aime bien.
(ça continue en cliquant là-dessous)
Je ne sais absolument pas si je reposterai d’ici dimanche prochain, donc j’en profite: le blog va s’autoriser une petite pause, le temps d’un petit séjour de trois semaines quelque part entre Tokyo, Osaka et Kyoto (et Nara). Oui, je sais, je me détesterais aussi.
J’en profite au passage pour saluer mon unique lecteur/trice japonais(e), dont je me suis souvent demandé qui il/elle était; salut à toi, donc.
A part ça, ‘Seules au bout de 23 secondes’, le dernier album de Mansfield.TYA, est sorti et sans grande surprise il est absolument merveilleux. ‘Dans mes yeux’, le dernier livre de Bastien Vivés aussi (dans le sens “il est sorti aussi et il est absolument merveilleux aussi”).
Sur ce, paix et bol de riz sur vous, et à bientôt les amis.
Je vous laisse avec Mansfield.TYA, tiens, d’ailleurs, parce que non, vraiment, c’est formidable.
“A metric fuck-ton.
-Then you should stop, it’s giving you Tourette’s.”
A part ça, j’ai bidouillé un site pour avoir quelque chose d’un peu plus sérieux (haha) que le blog. C’est du brouillon, à peu près aussi définitif que l’expansion de l’univers, mais ça a le mérite d’exister (je crois).
Bref. Ca s’appelle cake or death, et ça se trouve là:
Je vous laisse avec Interpol, parce que ça repose.
Evidemment, The Life Aquatic en fond, ça influence un tout petit peu les images.
Steve Zissou est mon héros, je l’aime d’amour.
Je vous laisse avec Chopin, parce que j’adore la façon dont les anglais prononcent son nom.
A part ça, j’ai une petite image sélectionnée six petites images sélectionnées pour le troisième artbook de cfsl (c’est papa et maman qui vont être fiers).
Je vous laisse avec Godspeed you! Black Emperor, parce que parfois c’est bon de fermer les yeux et de s’étendre sur un canapé pendant vingt minutes et quarante-deux secondes tu sais, ma chérie.
Oui c’est très vite fait, mais j’avais envie d’un chat, d’un bouquin et de collants rayés. So there.
A priori, puisque la couverture est orange, et que j’ai un seul bouquin à couverture totalement orange dans ma bibliothèque (et que la fille sur l’image a probablement la même bibliothèque que moi), elle doit lire The hollow chocolate bunnies of the apocalypse, de Robert Rankin.
Pas un mauvais choix, on ne se fait pas arnaquer sur le contenu (il y a bien des lapins, du chocolat et une apocalypse), mais le livre n’est quand même pas totalement à la hauteur de son titre. J’étais un peu déçu.
Pour une apocalypse vraiment festive et réussie, on peut plutôt lire Good Omens je pense (et le relire)(et le relire).
A part ça, ce week-end on m’a fait découvrir Courtney Crumrin et ça ouvre des mers en deux comme Moïse tellement c’est bien.
Parfois, on a envie de manger de la glace au caramel/chocolat noir/cookies, de faire la sieste sur un canapé avec un chat qui fait mrouw ou de lire du Terry Pratchett dans l’herbe, à l’ombre d’un gros chêne (idéalement, il y a aussi du jus de pomme qui est impliqué dans l’affaire, merci).
Et d’autres fois, on a juste envie de dessiner une fille avec des sabres et des hectolitres de sang en écoutant du Isis beaucoup trop fort. Ca arrive, c’est la vie, elle est parfois cruelle.
Je vous laisse avec Down, parce que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas écouté leur premier album et que ça sonne toujours comme du bon vieux southern de la fin des années 80.
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