Alors qu’on m’offre des mitaines réversibles marrons/oranges qui me transforment façon Gigi en ninja machin barbu kawaii (je romance un peu, mais globalement c’est l’idée; et il y a des témoins, pleins, trop), je découvre que l’embargo sur les cartes Wakfu a été levé, youpi.
Dans l’ordre, Attirance et Punition.
Au delà de ça, c’était plutôt plaisant de travailler sur des persos existants, sans avoir à se demander grand chose en dehors du posing et de l’action dans la scène.
Il était tard, et j’avais envie de m’amuser un peu avec les channels parce que ça fait parfois des trucs rigolos.
Je met aussi l’originale, mais elle est quand même moins marrante et péchue (et moins bleue).
Et parce que c’est LE truc de ouf qu’on m’a fait découvrir ce soir, je vous laisse avec de la laine, une plage et du ukulele.
Encore des petits bidules de carnet en attendant de vraies images (avec du baseball et des nuages notamment; ou des cartes Wakfu si je peux les montrer). Je dis “de vraies images”, parce que là pour l’instant, c’est un peu pour de faux.
A part ça, on m’annonce à l’instant par mail que mon record dans Audiosurf sur Kaja Kaja Goo des Polysics vient d’être battu. Diable.
Pour la peine, je vous laisse avec Flight of the Conchords, parce que je suis retombé dessus l’autre jour et ça m’a bien fait rire.
Or donc, ce week-end avait lieu le workshop cfsl numéro zéro (que Clo a couvert avec l’aisance toute évidente d’un Robert Capa, là).
Des gens, du bonheur, des gifles, d’autres gens (mais nus cette fois), d’autres gifles, de l’amitié, des “ha mais c’est toi machin? je t’imaginais plus moche”, des restaurants coréens qui se vident littéralement devant le volume sonore des 12 crétins qui viennent y élire domicile, des poubelles tueuses, la culotte de Chloé.
Et quelques petites pétouilles dans un carnet flambant neuf (l’occasion d’en récupérer des amis superstars, aussi). So there.
Par contre, je me rend compte que les dessins dans tous les sens c’est rigolo à faire, mais ça flingue un peu la nuque quand on les regarde comme ça.
Il fait beau et chaud, j’irais bien faire un tour pour étrenner mes jikas et cette truie de Benjamin ne m’a pas rappelé. Une bien belle journée en somme.
Pour fêter ça avec la dignité toute noble qui caractérise les fiers peuples nordiques (et c’est d’autant plus étonnant que moi, je viens plutôt du sud à la base), un petit machin grifonné l’autre jour entre deux filles en santiags.
Et cette image ne raconte strictement rien. J’aime bien le petit perso alors je le reprendrai pour faire autre chose, mais là en l’état, il se passe absolument que dalle. A ce point-là, c’est tout de même curieux.
Bon, je retourne avec les santiags et les renards magiques (oui, il y aussi des renards magiques).
J’ai calculé.
En ce moment, je passe environ 10h par jour à gagner des sous en dessinant des petites nanas en santiags, 5h à regarder des choses passionantes (comme Important things with Demetri Martin, par exemple), 2h à essayer de faire baisser ma pile de bouquins (pour acheter d’autres bouquins), 2h à dessiner des machins qui ne me font pas gagner de sous, 5h à dormir, 2h à végéter sur mon canapé en écoutant la tonne de musique que j’ai acheté le mois dernier et 2h à jouer.
C’est officiel, mes journées font 28 heures.
Je vous laisse avec Thee Michelle Gun Elephant, parce que c’est bien pratique de connaître le meilleur groupe du monde, vous verrez.
Un petit machin vite fait en rentrant, avant d’attaquer les choses sérieuses. Et, ha!, miracle, pas de fond rouge ou orange cette fois.
A part ça, en ce moment je relis L’attrape-coeur de Salinger. Je l’avais racheté (une troisième fois) parce que la version de chez Back Bay Books reprenait la couverture de la première édition, qui est juste à pleurer.
C’est toujours un bouquin absolument formidable (et moderne)(et drole)(j’insiste), et Holden Caulfield est toujours un petit con qui n’a pas pris une ride en 55 ans.
Ca se lit vite, l’anglais est super abordable, le style et les personnages sont complètement fous, c’est bourré de paradoxes et de digressions fascinantes, et… bon voilà, c’est un peu comme Good Omens, Neverwhere ou Catch-22, il faut le lire. Vraiment.
Je vous laisse avec The Detroit Cobras, parce que c’est ce que j’écoute là, et c’est bien, hé.
C’est vraiment histoire de tenter autre chose, pour voir si je peux.
C’est absolument pas maîtrisé, complètement bordélique, plein de hasard et de pépins (les pépins pas bons, comme ceux qui croquent sous la dent quand tu fais une mayo en y mettant du citron), la lumière fait juste n’importe quoi…
Mais je me suis bien marré, donc, hé ^^
C’est du remplissage, sorti un peu par hasard, mais je l’aime bien.
A part ça, j’ai revu Chat noir chat blanc et Paris, Texas. J’ai hésité pendant un bon moment, à cause des souvenirs assez formidables que j’en avais; et je ne voulais pas risquer de les trouver moins bien que la première (et unique) fois.
Evidemment, je suis un crétin ( \o/ ) et j’avais super tort de les laisser de côté.
Pour Paris, Texas, c’est même complètement fou parce que je crois que le film m’a encore davantage plu cette fois (alors qu’à priori, c’était juste rigoureusement impossible).
edit: Bon, si ça se trouve, ça marche pas avec tous les films, et ce soir je regarde Dead Man ou Into the wild et je m’en veux à mort parce que ça me parle moins que la première fois (ça m’embêterait).
(oui, c’est la décision la plus difficile que j’ai eu à prendre ces derniers temps, mais laissez-moi dramatiser un peu quelque chose, ça me manque sinon, et après je m’ennuie)
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