Parce que parfois on aurait bien envie de dessiner un peu, mais grave la flemme de se relever du moelleux canapé, et qu’on a uniquement des post-its et des feutres noirs sous la main. Et qu’il faut bien faire avec, du coup, té.
Non mais en plus c’est débile, parce qu’on est quand même obligé de se lever pour aller les scanner, les dessins, ensuite.
Je vous laisse avec Electrelane, parce que c’est quand même bien dommage qu’elles aient splitté tiens.
Parfois, on a envie de manger de la glace au caramel/chocolat noir/cookies, de faire la sieste sur un canapé avec un chat qui fait mrouw ou de lire du Terry Pratchett dans l’herbe, à l’ombre d’un gros chêne (idéalement, il y a aussi du jus de pomme qui est impliqué dans l’affaire, merci).
Et d’autres fois, on a juste envie de dessiner une fille avec des sabres et des hectolitres de sang en écoutant du Isis beaucoup trop fort. Ca arrive, c’est la vie, elle est parfois cruelle.
Je vous laisse avec Down, parce que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas écouté leur premier album et que ça sonne toujours comme du bon vieux southern de la fin des années 80.
Un petit machin vite fait en rentrant, avant d’attaquer les choses sérieuses. Et, ha!, miracle, pas de fond rouge ou orange cette fois.
A part ça, en ce moment je relis L’attrape-coeur de Salinger. Je l’avais racheté (une troisième fois) parce que la version de chez Back Bay Books reprenait la couverture de la première édition, qui est juste à pleurer.
C’est toujours un bouquin absolument formidable (et moderne)(et drole)(j’insiste), et Holden Caulfield est toujours un petit con qui n’a pas pris une ride en 55 ans.
Ca se lit vite, l’anglais est super abordable, le style et les personnages sont complètement fous, c’est bourré de paradoxes et de digressions fascinantes, et… bon voilà, c’est un peu comme Good Omens, Neverwhere ou Catch-22, il faut le lire. Vraiment.
Je vous laisse avec The Detroit Cobras, parce que c’est ce que j’écoute là, et c’est bien, hé.
Depuis quelques jours, je bosse sur des trucs comme ça:
Et HO. MON. DIEU. c’est juste horriblement long à faire. Donc, comme je n’ai rien d’autre, je remplis un peu avec des photos d’escaliers. Ca me parait de rigueur -___-
Je vous laisse avec la bo du Darjeeling Limited, parce qu’elle sent bon les épices et que je mangerais bien indien, là, maintenant (mais je vais plutôt aller dormir, en fait).
C’est vraiment histoire de tenter autre chose, pour voir si je peux.
C’est absolument pas maîtrisé, complètement bordélique, plein de hasard et de pépins (les pépins pas bons, comme ceux qui croquent sous la dent quand tu fais une mayo en y mettant du citron), la lumière fait juste n’importe quoi…
Mais je me suis bien marré, donc, hé ^^
En musique, c’est mieux. Un peu.
Ruby Woo’s gun was hard and cold on Thornton’s cheek. Cold as a cold beer on a hot summer afternoon, but less enjoyable.
Ruby pressed the trigger. Thornton Gray hissed and did what heroes and mysterious yet loveable detectives going on their forties do when facing this kind of situation.
A split second later, he was still alive and Ruby was knocked out on the floor, harmless, weaponless, sexy as hell.
“Damn, he thought, a beer would be nice indeed.”
Quand j’étais étudiant et que je ne savais pas quoi dessiner, j’avais mes petits sujets de prédilection, les favoris qui revenaient automatiquement quand je laissais le crayon faire le boulot à ma place.
C’était la créature de Frankenstein (sous haute influence Bernie Wrightson), Batman, Hellboy, les poulpes, les monsieurs avec de grosses épées, les chats (parce que les chats c’est le bien, et c’est aussi le Mal, et ça fait mrouw, et ça c’est la classe) et les pirates (filles, de préférence, évidemment).
Ca n’a pas beaucoup changé depuis cette époque. Davantage de chaussettes rayées peut-être. En décembre, je séchais un peu, j’avais d’autres trucs en tête et j’ai repris mes vieux réflexes de doodling automatique.
Juste après avoir fait ce petit dessin, j’avais enchaîné avec quelques crayonnés de pirates. Je me disais que ça ferait une jolie série, ultra classique mais vraiment rigolote à réaliser. Et ça faisait longtemps, après tout.
Finalement, j’avais un peu laissé tomber l’idée, mais je suis retombé sur ces croquis la semaine dernière. J’en ai pris un complètement au pif et je me suis amusé vite fait avec la colo.
Je voulais attendre un peu avant de la mettre ici, parce que je n’étais pas vraiment sûr de la trouver bien. Donc voilà, j’ai attendu tout un week-end et finalement, sans être transcendante, elle me plait bien donc… ^^
Bon, c’est pas le tout de passer ses soirées à glander en tuant du zombi et en matant Battlestar Galactica, va quand même falloir recommencer à produire un peu là.
So there.
Thornton Gray stared in disbelief as his blood started pouring from his stomach. Why, ho why had he trusted Jessica Considine?
He put one knee to the ground and found it not only damp from his own blood, but also soft and warm to the touch. Nice as it seemed, Thornton’s acute senses, racing through the complex yet incredibly tidy maze of his synapses, soon realised it was because the floor was made of carpet.
Thornton clenched its teeth: he was allergic to acarids.
This was the worst day of his life.
De nuit, on doit pouvoir croiser Jack Torrance et les jumelles Grady.
(plein d’autres after the jump)
Le lieu est surréaliste. Complètement à l’abandon, ruiné, introduit par un panneau “risque de mort”, au milieu d’un grand terrain en friche surplombant les alentours, bordé par un bassin et des batiments dont la construction a apparemment été stoppée en plein milieu.
On doit encore pouvoir passer quelques heures à y prendre des photos sans se lasser. A l’aube et au crépuscule, ça doit être absolument hallucinant.
Par contre, je n’ai pas trouvé la chambre 237. Ni l’ascenceur.
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