J’ai calculé.
En ce moment, je passe environ 10h par jour à gagner des sous en dessinant des petites nanas en santiags, 5h à regarder des choses passionantes (comme Important things with Demetri Martin, par exemple), 2h à essayer de faire baisser ma pile de bouquins (pour acheter d’autres bouquins), 2h à dessiner des machins qui ne me font pas gagner de sous, 5h à dormir, 2h à végéter sur mon canapé en écoutant la tonne de musique que j’ai acheté le mois dernier et 2h à jouer.
C’est officiel, mes journées font 28 heures.
Je vous laisse avec Thee Michelle Gun Elephant, parce que c’est bien pratique de connaître le meilleur groupe du monde, vous verrez.
A part ça, j’ai une petite image sélectionnée six petites images sélectionnées pour le troisième artbook de cfsl (c’est papa et maman qui vont être fiers).
Je vous laisse avec Godspeed you! Black Emperor, parce que parfois c’est bon de fermer les yeux et de s’étendre sur un canapé pendant vingt minutes et quarante-deux secondes tu sais, ma chérie.
Un petit machin vite fait en rentrant, avant d’attaquer les choses sérieuses. Et, ha!, miracle, pas de fond rouge ou orange cette fois.
A part ça, en ce moment je relis L’attrape-coeur de Salinger. Je l’avais racheté (une troisième fois) parce que la version de chez Back Bay Books reprenait la couverture de la première édition, qui est juste à pleurer.
C’est toujours un bouquin absolument formidable (et moderne)(et drole)(j’insiste), et Holden Caulfield est toujours un petit con qui n’a pas pris une ride en 55 ans.
Ca se lit vite, l’anglais est super abordable, le style et les personnages sont complètement fous, c’est bourré de paradoxes et de digressions fascinantes, et… bon voilà, c’est un peu comme Good Omens, Neverwhere ou Catch-22, il faut le lire. Vraiment.
Je vous laisse avec The Detroit Cobras, parce que c’est ce que j’écoute là, et c’est bien, hé.
Bon, c’est pas le tout de passer ses soirées à glander en tuant du zombi et en matant Battlestar Galactica, va quand même falloir recommencer à produire un peu là.
So there.
C’est du remplissage, sorti un peu par hasard, mais je l’aime bien.
A part ça, j’ai revu Chat noir chat blanc et Paris, Texas. J’ai hésité pendant un bon moment, à cause des souvenirs assez formidables que j’en avais; et je ne voulais pas risquer de les trouver moins bien que la première (et unique) fois.
Evidemment, je suis un crétin ( \o/ ) et j’avais super tort de les laisser de côté.
Pour Paris, Texas, c’est même complètement fou parce que je crois que le film m’a encore davantage plu cette fois (alors qu’à priori, c’était juste rigoureusement impossible).
edit: Bon, si ça se trouve, ça marche pas avec tous les films, et ce soir je regarde Dead Man ou Into the wild et je m’en veux à mort parce que ça me parle moins que la première fois (ça m’embêterait).
(oui, c’est la décision la plus difficile que j’ai eu à prendre ces derniers temps, mais laissez-moi dramatiser un peu quelque chose, ça me manque sinon, et après je m’ennuie)
“Non mais c’est bon, tu peux arrêter de courir.
-Ha? Ha.”
Bon, ça commence à devenir un peu répétitif par contre, les petits dessins, il va falloir trouver autre chose. Demain.
Et un jour, j’arrêterai de cacher la misère avec un contour blanc.
Mais pour l’instant, je crois qu’il est surtout temps d’aller mater [rec].
Boo-ya.
© 2024 Guillaume Ospital | Theme by Eleven Themes